Convalescence

Le jour viendra, proche ou lointain,
où voyant ta photographie
je rigolerai comme l'enfant rit
à la grimace d'un dessin

Je sais bien que viendra l'instant
où ton prénom ne sera plus
toutes lettres confondues
qu'un nom parmi tant et tant

Et ton regard sera semblable
aux mille paire d'yeux qui m'entourent
tiède anonyme doux dur

En attendant, moi, misérable,
je crève aux soirs de cogner le jour
mon crâne contre les murs

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